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Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee le 15 décembre dernier, sur les 11 premiers mois de l’année, 915 454 entreprises ont été créées en France. C’est plus que les 848 000 créations enregistrées pendant toute l’année 2020. Année 2020 qui constituait déjà un record de créations. Fin novembre, en glissement annuel, le nombre de nouvelles entreprises a donc augmenté de 19 % traduisant une volonté d’entreprendre toujours vive malgré les vents contraires de la crise sanitaire.

Sur cette même période, ce sont les créations sous la forme de sociétés qui ont le plus augmenté (+26,7 %), devant les micro-entreprises (+18,3 %) et les entreprises individuelles classiques (+3,4 %). En termes de secteurs, le plus gros des créations a été enregistré dans les activités financières et d’assurances (+33,4 %), dans le transport et l’entreposage (+31,5 %) et dans les activités immobilières (+26,5 %).

Deux tiers de micro-entrepreneurs

La belle dynamique entrepreneuriale française n’est pas le seul enseignement qu’il faut tirer de cette étude de l’Insee. Le volume des créations sous la forme de micro-entreprises doit aussi nous interpeler. Fin novembre, en année glissante, il représente 64,5 % de l’ensemble des créations. Un chiffre élevé et en constante hausse qui traduit l’ubérisation de la société dans certains secteurs, notamment celui des transports. Pour rappel, du lancement de ce régime fin 2008 aux années 2015-2016, le nombre de créations de micro-entreprises est resté stable autour de 50 % de l’ensemble des créations. En revanche, à partir de 2016, avec le développement, notamment, des entreprises de livraison (Deliveroo, Just Eat, Uber Eats) et des VTC, sa part n’a cessé d’augmenter et représente désormais près des deux tiers des créations d’entreprises en France.